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Sang sur

Je me force à me taire

Quand j’ai mal

Mes mots s’mélangent s’intervertissent s’échangent

Je lance ma voix dans l’vide dans l’vent

Je hurle ma douleur sourdement

J’crie en silence au fond d’ma grotte


L’acidité d’la vie m’a toujours transpercé

J’ai trop ouvert mes veines pour pouvoir y goûter

Je me suis abreuvé à la source de l’hiver

Mais depuis des années mon sang me laisse un goût amer


Je me force à me taire

Quand j’ai peur

Mes cordes vocales muettes se déchirent sur un cri silencieux

J’étouffe dans ma solitude

J’laisse mon cœur se noyer dans l’vide

Les yeux que j’dessine sur ma peau m’enivrent


L’acidité d’la vie m’a toujours transpercé

J’ai trop ouvert mes veines pour pouvoir y goûter

Je me suis abreuvé à la source de l’hiver

Mais depuis des années mon sang me laisse un goût amer


Je me force à me taire

Quand j’suis trop

J’veux cacher tout c’que j’suis et m’oublier

Disparaître dans un souffle d’angoisse

Abandonner mes larmes ces vagues de ma vie

Qui depuis trop longtemps rougissent mes draps


L’acidité d’la vie m’a toujours transpercé

J’ai trop ouvert mes veines pour pouvoir y goûter

Je me suis abreuvé à la source de l’hiver

Mais depuis des années mon sang me laisse un goût amer


Je me force à me taire

Quand j’ai b’soin

De parler de pleurer de crier m’déchirer

Je me force à me taire quand les choses s’enveniment

Quand le poids du monde sur mes épaules m’écrase

Et la fatalité me dévore


L’acidité d’la vie m’a toujours transpercé

J’ai trop ouvert mes veines pour pouvoir y goûter

Je me suis abreuvé à la source de l’hiver

Mais depuis des années mon sang me laisse un goût amer


15 novembre et 10 mars 2025.

 
 
 

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