Chante avec moi la valse des heures
Écris le vent qui rend meilleur
Ou bien dessine-moi le bonheur
C’est inscrit partout dans mon corps, ouais dans chaque fibre de mon être
C’est le moteur de mes soupirs, de mes sourires et de mes pleurs
De mes entrailles à mes orteils je bous de créativité
À chaque instant de ma conscience je déborde d’artisterie
Tout est en vrac dans ma caboche, j’ai trop d’idées qui s’entremêlent
Rien de précis, de défini, poèmes, livres ou chansons
Pyrogravure, couture, dessin, musique, tatouages, patchs ou cuisine
Bien sûr celui qui domine tout reste le chant, par-dessus moi
Chante avec moi la valse des heures
Écris le vent qui rend meilleur
Ou bien dessine-moi le bonheur
Je vibre, je vole dans les idées, mais trop vives elles m’échappent souvent
Je les sens vrombir dans mes yeux sans s’approcher de mes doigts gourds
Elles font leur vie, elles papillonnent, douces libellules de mes lubies
Le monde virevolte sous mon crâne et je sautille comme un cabri
Besoin d’exprimer tout c’qui bout, c’qui crie, c’qui pète tous mes repères
Ma bouche pétille pour raconter puis elle trébuche dans une aiguille
J’fabrique n’importe quoi dans mon antre, t’façon j’m’en fous ouais personne n’entre
Si j’suis bizarre t’as qu’à t’enfuir, si tu m’regardes je saute en l’air
Chante avec moi la valse des heures
Écris le vent qui rend meilleur
Ou bien dessine-moi le bonheur
Je peux pas suivre la danse du diable je suis un mouvement saccadé
Mon corps balance dans l’existence moi qu’ai toujours cru que j’étais
Incapable de bouger en rythme, trop rigide trop à contretemps
À contresens j’y perds mes sens tout tourbillonne c’est une tornade
Sous mes paupières ou sur mes tempes y a tout un univers qui s’crée
Il est multiple et déformé comment voudrais-tu l’attraper
Je fixe sur bois ou sur papier des volutes d’espoirs brisés
Faut écouter les cris sucrés de ton support au fond d’la gorge
Chante avec moi la valse des heures
Écris le vent qui rend meilleur
Ou bien dessine-moi le bonheur
26 février et 7 avril 2024.
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