Aisance
- leoapwal69
- 18 sept.
- 2 min de lecture
Tu m’approches facilement tu livres tes sentiments
Et tu me fais danser un refrain inconnu
Dans tes yeux je découvre la confiance sans question
L’amour sans condition et les espoirs fanés
Pourtant je plie mes doigts sur ma gorge serrée
Car te savoir si proche ne fait que m’repousser
J’ai la fuite dans le sang encore plus quand on m’aime
Je suis si désolé que mon cœur te malmène
Tu agis comme si j’étais une exception
Un oiseau délivré de sa cage de pensée
Qui pourrait t’rendre heureux d’un simple claquement d’doigts
Comme si j’étais pur et exempt de toute tache
Si tu savais pourtant le mal qui croît en moi
Ce poison qui me ronge prend parfois le dessus
Je détruis tout c’que j’touche surtout ma propre vie
Si tu t’approches encore tu en paieras le prix
Comment te laisser faire quand tu sembles si à l’aise
Alors que je me noie dans des questions des peurs
Comment te faire confiance quand tu sais c’que tu fais
Alors que j’doute de tout même mon nom et mon âme
Je te vois t’avancer comme si c’était chez toi
Si l’monde t’appartenait mais pas dans l’mauvais sens
Juste une liberté que je ne connais pas
Comme si l’extérieur n’était pas une menace
Mais mon antre a des règles et mon cœur a les siennes
Ta présence me fait peur quand je ne sais dire non
Mon corps rejette en bloc les frôlements le confort
Le désir est menace le plaisir est péril
Mon cerveau capitule face aux vagues d’inquiétude
Je n’peux m’abandonner à un avenir meilleur
Mon sort dépend de moi toujours seul sur la route
Et continuer ainsi détruirait mes barrières
Je refuse de te perdre mais le prix est trop lourd
Je m’égare dans des lieux qui m’sont pas familiers
Tu sais la vie en rose c’est vraiment pas pour moi
Ton monde m’est étranger et devra le rester
Tu te balades sagement dans l’ciel étourdissant
De tes années passées loin de moi de mes frasques
Je ne peux rattraper cette normalité
Qui est ton quotidien loin des autres et des uns
J’ai peur j’ai tellement peur de n’jamais pouvoir vivre
Avec personne ni toi ni les suivant-es ni moi
Déjà presque trente ans que j’habite dans ma tête
Tu sais les sentiments qui me rongent et me hantent
Pourquoi ne fuis-tu pas j’suis un trop gros morceau
Mais pourquoi t’encombrer de ce boulet chantant
Je m’effondre et t’entraîne pourquoi ne vois-tu pas
Que j’suis voué à la haine notre histoire à l’échec
Tout ça va tellement vite je peux pas suivre le rythme
Les douleurs du passé me hanteront pour toujours
Je veux pas t’embarquer dans mes méandres sombres
La violence de mes peurs me fait peur c’est cocasse
Tu n’entends pas mes pleurs ni mes avertissements
Tu crois que j’exagère mais je sais de quoi j’parle
Je vois poindre la fuite elle m’emporte et m’enivre
Je sais pas comment dire j’veux pas aller trop vite
6 septembre 2025.
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